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Laura se dévoile : moi et ma bisexualité

Aujourd’hui, je prends la main de ce blog pour un article un peu plus personnel. J’avais envie de vous parler de mon expérience de la bisexualité, de la façon dont j’ai découvert que j’étais bisexuelle, et de mon ressenti sur tout ça ! « Laura se dévoile, épisode 2 », c’est parti !

Moi et ma bisexualité : une histoire au long cours

J’ai toujours eu une sexualité assez ouverte. Pas complexée pour deux sous, très curieuse, j’ai très vite expérimenté diverses pratiques, plus ou moins osées, et ce dès ma première fois, à l’âge de 16 ans. A partir de cet âge-là, je suis restée en couple avec mon first love, jusqu’à la fin du lycée. A la fac, célibataire, j’ai pu alors encore plus me lâcher, et découvrir de nouvelles pratiques au gré de mes rencontres. J’étais alors particulièrement amie avec une jeune femme de ma classe, splendide et délurée, qui m’accompagnait volontiers dans tous mes délires. On était inséparables, on a vraiment fait les 400 coups ensemble. A cette époque, et bien que je la trouvais vraiment très attirante, la question de notre bisexualité ne s’est jamais vraiment posée. Il nous est arrivé parfois de nous embrasser, en soirée, mais plus dans l’optique de chauffer nos mecs du moment que par volonté de créer une vraie intimité sexuelle entre nous. Enfin, sauf un soir, vers la fin de nos études, où cela a bien failli déraper : nous étions lancées dans un marathon de baisers enflammés, et nous avions du mal à nous arrêter. C’est au final mon amoureux du moment qui a stoppé nos ébats, trop excité à cette vision, pour me prendre dans la pièce d’à côté. Nous n’avons plus jamais parlé de cette soirée après ça, avec mon amie.

Bref, jusqu’à la fin de mes études, j’ai donc joué avec le feu, sans vraiment chercher à creuser plus loin : est-ce que j’étais attirée par les femmes, autant que par les hommes ? Est-ce que cela me plairait d’aller plus loin ? Et puis, j’ai déménagé à Paris, et j’ai commencé à travailler. Bref, une vie plutôt tranquille, avec toujours des rencontres d’un jour où de quelques semaines qui m’épanouissaient totalement. Jusqu’au jour où une nouvelle collègue est arrivée dans l’entreprise dans laquelle je travaillais alors. J’avais 21 ans. Elle était brune, sexy à souhait dans son tailleur ajusté, avec juste le petit bouton du chemisier qui laisse entrevoir une poitrine généreuse. Tous les regards se tournaient vers elle lorsqu’elle passait dans les couloirs. Je suis tombée immédiatement sous le charme, sans y voir (pour le moment en tout cas, une forme d’attirance sexuelle de ma part). Nous avons très vite sympathisé. En plus d’être canon, elle était hyper sympa, amusante, intelligente … Elle avait tout pour plaire !

Nous nous sommes vu plusieurs fois, en dehors du travail, en soirée. Nous pouvions passer des heures à refaire le monde ensemble, plusieurs fois par semaine. Au bout de quelques semaines, je commençais à sentir que je ne la laissais pas indifférente, qu’elle orientait subtilement la conversation de plus en plus vers un possible nous deux. Moi-même, je me laissais faire, je ne repoussais pas ses avances, quand elle prenait le moindre prétexte pour me toucher les cheveux ou pour effleurer ma cuisse. Je commençais à me dire qu’elle me plaisait vraiment …

Un soir, alors que nous devions dîner dans un restau chic toutes les deux avant de sortir en boite, je décidais qu’il fallait que j’en ai le cœur net : est-ce que j’avais envie d’aller plus loin avec elle, ou pas ? Il fallait que j’essaye, pour enfin savoir ce que je ressentais. Bien décidée à jouer le jeu à fond, je prenais un soin particulier à me préparer pour cette soirée : robe courte et moulante, qu’elle m’avait offert d’ailleurs quelques semaines auparavant. Talons hauts, rouge à lèvres bien rouge, et dessous à tomber. En me regardant dans le miroir avant de quitter mon appartement, j’eus un petit sourire : Ok, il fallait maintenant que je me l’avoue clairement, j’étais prête à la draguer !

Au restaurant, la conversation s’est très très vite orientée sur notre relation à toutes les deux, assez naturellement. Elle m’a alors avoué qu’elle était bisexuelle, ce dont elle n’avait jamais parlé avant. Elle m’expliqua alors qu’elle fonctionnait dans ses relations au coup de cœur. Et qu’elle avait eu, dès le départ, un gros coup de cœur pour moi ! Ça y est, c’était dit !

Autant vous dire que nous ne sommes pas allées en boîte ce soir là ! Le vin aidant, nous avons continué à parler de notre sexualité toutes les deux, pendant tout le dîner. Je sentais son pied délicat remonter lentement le long de ma jambe lorsque nous discutions. Ses yeux, plantés dans les miens, m’envoyaient des signaux que je ne pouvais pas ignorer. J’étais de plus en plus excitée, je sentais que cette soirée allait être une révélation.

En sortant du restaurant, elle m’a embrassée. Un baiser doux et léger, un peu pour me demander la permission. Là, mes freins ont totalement lâché : je l’ai embrassé avec passion en retour. Je n’avais qu’une envie maintenant : la ramener chez moi. Dans le taxi, l’ambiance est devenue très chaude d’un coup. Elle était comme possédée, m’embrassant à en perdre le souffle, me caressant avec envie les cuisses, le cou, le décolleté. Le chauffeur n’a pas dû en perdre une miette ! Moi, je ne pensais à rien. J’étais tellement excitée, c’était un moment hors du temps. Une fois arrivées chez moi, nous n’avons même pas eu le temps d’allumer les lumières. Elle m’a déshabillée dès que nous avons passé le pallier, et je l’ai tout de suite emmenée dans ma chambre. Sur le lit, toutes les deux nues, nous nous sommes caressées encore quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle descende vers mon entrejambe, pour commencer à me lécher. C’était la première fois qu’une femme me faisait un cuni. J’étais excitée comme jamais. Après autant de semaines d’attente, sans oser me l’avouer, j’eus du mal à me retenir : j’ai joui très vite, très fort, comme j’avais rarement joui auparavant !

Pas rassasiée pour autant, à peine mon souffle repris, je lui proposais de m’occuper d’elle à mon tour, et me mis à la lécher. C’était aussi la première fois, et j’avais peur d’être un peu maladroite. Mais, vu les cris d’excitation qu’elle poussait, je fus très vite rassurée. D’ailleurs, elle jouit vite elle aussi !

La nuit s’est ensuite déroulée dans la même ambiance. Nous avons ouvert une bouteille de vin, nous avons discuté de tout ça, d’autres choses aussi, sans trop se poser de questions sur notre avenir, sur notre relation, … Tout cela était tellement naturel ! Nous avons également refait l’amour, en prenant notre temps cette fois. Quel délice …

Ma première expérience bisexuelle : la révélation

Après cette soirée, ma vie a pris un tournant assez inattendu pour moi. Cette fille me plaisait, il n’y avait aucun doute là-dessus ! Toujours sans trop nous poser de questions, nous avons continué cette relation si fusionnelle, le sexe en plus. Nous sommes restées ensemble un peu plus d’un an, en couple ouvert. Chacune était libre de faire ses propres expériences, mais nous avions toujours plaisir à nous retrouver et à prendre notre pied toutes les deux. Elle a fini par déménager en province, et nous nous sommes alors quittées avec regrets. Nous échangeons quelques nouvelles de temps en temps, et j’espère la revoir un jour, qui sait !

Quant à moi, les choses étaient maintenant claires : j’étais bisexuelle ! J’ai ensuite eu plusieurs relations avec d’autres femmes, au gré de mes rencontres. Avec la bisexualité , ma sexualité était maintenant vraiment libérée, je me sentais épanouie comme cela. Et je savais alors que le meilleur restait à venir …

Photo : unsplash

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