Comment durer plus longtemps en soirée libertine ?
Vous vous apprêtez à aller en soirée libertine et vous avez peur de ne pas durer ? Voici quelques conseils pour vous éviter une réputation d’éjaculateur précoce…
État des lieux : entre trop et pas assez
Revenons sur quelques chiffres de base : que signifie exactement « ne pas durer longtemps » ?
- Vous tenez moins de 2 minutes ? Vous êtes effectivement un éjaculateur précoce. Néanmoins, ce n’est pas une fatalité, il peut exister différentes raisons à ce petit souci qui peut lui-même n’être que tout à fait passager[1].
- Vous tenez environ 7 minutes ? Félicitations, vous êtes pile dans la moyenne nationale.
- Vous tenez 10 minutes ? Bravo, c’est un temps plutôt sympa. (On a du cardio, hein ?)
- Vous tenez plus de deux heures ? Il est temps de vous arrêter, Monsieur. Ça fume.
Il faut que vous soyez conscient d’une chose : s’il est vrai que « trop peu » peut-être décevant, en revanche, les femmes n’aiment pas non plus quand ça dure trop longtemps. D’une, ce n’est pas forcément très agréable car les zones érogènes deviennent trop sensibles. Et de deux, un amant qui n’en finit pas, ce n’est pas très flatteur. On pourrait se poser la question de savoir si on lui fait de l’effet ou pas. Après tout, c’est très satisfaisant pour une femme d’arriver à faire perdre le contrôle à un homme… C’est signe qu’elle l’excite ! Au contraire un amant qui se la joue super endurator renvoie une image de robot dénué de sentiment pas franchement sexy !
Le fantasme masculin ? Durer longtemps. Le fantasme féminin ? Durer ce qu’il faut !
Durer plus longtemps… En soirée !
Grosso modo il existe – sur un coït classique – trois facteurs clé pour durer plus longtemps :
- Le contrôle de votre muscle pubo-coccygien (PC) qui est, entre autres choses, responsable de l’éjaculation.
- Une bonne gestion de votre ressenti pendant l’acte.
- Et enfin une bonne gestion des facteurs psychologiques.
Avouons, que ce n’est déjà par rien. Mais à tout cela, ajoutez un facteur psychologique de taille : le contexte d’une soirée libertine !
Une excitante, sulfureuse et torride soirée de sexe à plusieurs, de trio, mélangisme, échangisme, partouze. Des femmes et des hommes à demi-nus qui se mêlent et s’entremêlent, des corps qui n’attendent que vous et votre fougue. Votre sexe qui pénètre cette femme sublime pendant qu’elle suce un autre homme… Vous vous imaginez la scène ? Combien de temps pensez-vous résister dans ces conditions ? Voici quelques trucs et astuces pour durer plus longtemps.
La technique des petits pas
Psychologique, elle consiste à vous immerger progressivement dans un contexte hautement érectile. Par exemple, si vous êtes en club, ne sautez pas directement dans la première partouze que vous croiserez. Prenez le temps de prendre votre propre température. Trop excité ? Vous ne tiendrez pas dix secondes. Dirigez-vous plutôt vers un Bukaké s’il y en a un par là. Une belle érection ? Ok, vous pouvez passer mais restez vigilant.
Se masturber avant (mais pas trop)
Éviter de sortir « le fusil chargé »[2] peut-être une bonne façon de ralentir les choses. Mais attention, la masturbation doit aller au-delà de la simple vidange. Elle doit être également constituer un exercice de durée afin de ne pas ancrer dans votre corps de mauvaises habitudes. Alors prenez le temps d’aller jusqu’au point de non-retour. Faites une pause. recommencez. Et ainsi de suite. Et pour corser l’exercice, pratiquez le avec Madame aux commandes de votre sexe. Voire même avec votre sexe dans sa bouche…
Penser à autre chose
C’est une technique assez prisée. Pensez à votre grand-mère ou aux tables de multiplication par exemple. Si ça fonctionne pour vous tant mieux, mais avouons que c’est un peu dommage de ne pas pouvoir vivre pleinement l’instant, non ?
Les astuces yoga
Concentrez-vous sur votre respiration et desserrez les fesses pendant l’acte. Apparemment plus vos muscles sont tendus et plus le niveau de tension sexuelle dans votre corps est élevée.
Enchaîner stratégiquement les préliminaires
Si vous avez des soucis de durée, évitez absolument de débuter un coït juste après une fellation. Ce serait le fiasco assuré ! Après un gros coup de chaud, prenez systématiquement le temps de décompresser avant de rebondir sur une autre situation à risque.
La pause cuni
Quand vous sentez que la pression monte dangereusement, interrompez le coït et occupez-vous d’elle. Elle, elle en sera ravie et vous, ça vous donnera le temps de redescendre un peu.
Bien choisir vos positions
Évitez absolument les positions à risques telles que la levrette, l’Andromaque ou encore le lotus qui favorisent dramatiquement votre ressenti pendant l’acte ! Au contraire privilégiez des positions plus softs comme le missionnaire ou la cuillère.
Ralentir la cadence
Alternez les coups de boutoir sauvage avec un rythme beaucoup, beaucoup plus lent type « slow sex ». Votre partenaire appréciera sans nul doute cette sensation de doux frottements. Et si elle se montre trop active et contrôle la situation, inversez les rôles et dominez-la. La plupart des femmes apprécie un petit jeu rapport de force de temps en temps (quand il est consenti !). Alors renversez-la, plaquez-la, tenez lui les poignets et besognez-la avec une infinie et insupportable langueur.
Les points d’acupression
Le squeeze et le point P semblent avoir des résultats intéressants. Pourquoi ne pas tester d’abord en toute intimité puis en live ? Mais il semble a priori que votre (ou vos) partenaires doivent participer pour que vous puissiez les appliquer au bon moment.
Et vous, quelles sont vos techniques pour durer plus longtemps en soirée ?
[1] Si le problème persiste en revanche, consultez un spécialiste.
[2] Mary à tout prix
Photo : pexels
Article mis à jour le, 03/07/22