Comment les libertines assument leur nudité
Parce qu’elles assument qui elles sont et que leur sexualité est libérée, les libertines vivent la nudité avec naturel. 3 portraits de libertines (dé)culottées.
Fabienne : « J’aime mon corps tel qu’il est »
Le libertinage a l’avantage de donner priorité à la liberté et au plaisir. Et il y a de la place pour tous : les petits, les grands, les minces, les gras, les petits ou les gros seins, les culs plats ou rebondis…. Ce qui ne signifie pas que l’attirance physique n’a pas sa place, mais les libertins assument tout, en priorité leur corps. Ce qui pour une femme représente un luxe que beaucoup aimeraient vivre. « Je suis comme je suis. Ça plait ou ça ne plait pas. Et en général, personne ne se plaint », sourit Fabienne, 42 ans, libertine célibataire pour qui la nudité est simple et naturelle. « Je ne vois pas comment être libertine et ne pas aimer la nudité ou avoir des problèmes avec. Non seulement les tenues sexy sont plutôt de mise dans le libertinage, mais la nudité est une évidence. Que ce soit avec un homme seul ou un couple, mieux vaut ne pas avoir de complexe pour être libertine. Je me déshabille facilement et j’aime que l’on me déshabille et que l’on apprécie mon corps. La nudité rime pour moi avec liberté », conclut la libertine.
Sophie : « Je peux enfin m’exhiber »
« Je suis peut-être narcissique, mais j’aime que l’on me regarde nue, encore plus lors d’un rapport sexuel », confie Sophie, libertine de 27 ans. « J’ai toujours fantasmé de faire du strip-tease, d’être vue, d’exciter les gens. Devenir libertine m’a permis de vivre la nudité autrement et d’enfin pouvoir m’exhiber. Que ce soit en club ou lors de soirées privées, j’adore le moment où ma robe puis mes dessous s’envolent pour donner à voir (et à prendre) mon corps tout entier. D’ailleurs, j’aime aussi me prendre en photo ou me filmer chez moi nue pour ensuite poster les images sur le net. Cela m’excite d’exciter et de savoir que d’autres libertins fantasmes sur moi. La nudité représente une nouvelle façon de vivre mon identité », raconte la libertine.
Lisa : « Le kiff du Cap d’Adge »
« Un jour, mon compagnon m’a demandé si je voulais passer des vacances au Cap d’Agde. Nous sommes libertins, mais pas naturistes ! Je m’imaginais mal me balader nue partout et tout le temps. Et puis, après tout je me suis dit que nous n’avions rien à perdre à essayer. J’ai aussi appris entre temps que l’on pouvait porter un paréo dans les rues du Cap d’Agde. Une fois arrivés nous avons pris nos marques, fait des repérages sur les lieux, les plages, les clubs, etc. La première journée a été une révélation. Nous avons évité la fameuse plage de la « baie des cochons » si médiatisée. Et là, j’ai découvert que j’adorais être nue, tout simplement. Sentir le soleil caressé tout mon corps (un coup de chaud sur le clitoris est d’ailleurs assez excitant), me baigner sans aucun tissu, me montrer sans complexe, être regardée, mais dans le respect. Bref, j’ai lâché très vite le paréo et adopté la nudité totale en toute circonstance. Le fait d’être libertine permet d’entretenir un rapport différent à la nudité. Le Cap d’Agde m’a donné la chance de découvrir un autre rapport au corps et au regard des autres. Évidemment, c’est une parenthèse dans notre vie, mais nous y allons régulièrement. Je me balade d’ailleurs souvent nous chez nous. Je suis désormais une libertine pour qui la nudité est devenue un mode vie. »
Photo : pexels
Article mis à jour le, 16/12/21